

Narjes MAÏCHE
Thérapeute intégrative
Mon approche
Une thérapie intégrative, sensible et ancrée dans le corps
Mon approche repose sur une conviction essentielle :
le corps, les émotions et la pensée sont intimement liés.
Tout ce que nous vivons s’imprime dans ces trois dimensions, et c’est en les réunissant qu’un véritable apaisement peut émerger.Je propose un accompagnement intégratif, c’est-à-dire une approche qui s’adapte à chaque femme selon son histoire, son rythme et sa réalité.
Elle s’inspire de plusieurs courants thérapeutiques reconnus et validés par la recherche :- l’approche humaniste, centrée sur l’écoute, la relation et la compréhension de soi ;
- les thérapies cognitives et comportementales (TCC), qui offrent des outils concrets pour mieux comprendre et apaiser nos pensées ;
- les recherches récentes en psychologie et neurosciences, qui démontrent le lien étroit entre le corps, le système nerveux et les émotions ;
- et la résolution émotionnelle (ETDE), une méthode douce et efficace pour permettre au corps de libérer les blocages émotionnels à leur source.
Le corps, premier langage des émotions
De nombreuses études en psychologie somatique montrent que nos émotions prennent naissance dans le corps avant même d’être pensées.
Un nœud à la gorge, une tension dans le ventre, une boule dans la poitrine… autant de signes que quelque chose cherche à être entendu.Plutôt que de chercher à contrôler ou à comprendre intellectuellement ce qui se passe, nous apprenons à écouter ces signaux corporels.
C’est souvent le corps qui détient la clé : quand il est entendu, il se régule naturellement.Dans les séances, je guide les femmes à reconnaître ces sensations, à respirer avec elles, à leur redonner une place sécurisante.
Ce retour au corps n’est pas une théorie : c’est une pratique de présence qui libère de manière durable les tensions et les émotions accumulées.L’émotion comme messagère
Les émotions ne sont pas des faiblesses à maîtriser, mais des messages à décrypter.
Elles contiennent des informations précieuses sur nos besoins, nos limites, nos valeurs.
Apprendre à les identifier et à les traverser est une forme d’éducation émotionnelle et corporelle.Prenons un exemple concret :
Imaginons une femme qui se sent submergée par la colère après une remarque banale.
Plutôt que de juger cette réaction ou de chercher à la “calmer”, nous allons ensemble écouter ce que cette colère veut dire.
Souvent, derrière ce feu se cache un besoin de respect, de reconnaissance ou de limites plus claires.
Quand ce message est entendu et ressenti dans le corps — la chaleur dans la poitrine, la tension dans les mâchoires, le souffle court — la colère se transforme naturellement en énergie d’affirmation plutôt qu’en débordement.
Les recherches en neurosciences affectives et en intelligence émotionnelle confirment que la régulation émotionnelle ne passe pas seulement par la réflexion, mais aussi par l’expérience sensorielle du ressenti.
C’est dans cette perspective que j’intègre la résolution émotionnelle (ETDE).Cette approche permet d’aider le corps à désactiver la charge émotionnelle liée à un souvenir, une peur ou une réaction répétitive.
Concrètement, elle consiste à porter attention à ce qui se manifeste dans le corps – sensations, tensions, chaleur, mouvement intérieur – sans mentaliser, jusqu’à ce que le système nerveux retrouve naturellement son équilibre.
C’est une méthode douce, respectueuse et étonnamment puissante pour apaiser les réactions automatiques (anxiété, colère, tristesse, blocages) à leur racine.Les pensées, un terrain à apprivoiser
Les pensées façonnent notre manière de ressentir et de réagir.
Mais plutôt que d’essayer de “penser positif”, mon travail consiste à t’aider à observer tes schémas mentaux : ces boucles, ces exigences, ces jugements intérieurs qui entretiennent la souffrance.Prenons un exemple concret :
Imaginons une femme qui se répète souvent « je ne suis pas assez » — pas assez calme, pas assez organisée, pas assez aimée.
Ce type de pensée, apparemment banal, crée une tension émotionnelle continue : de la honte, de l’anxiété, parfois un sentiment d’impuissance.
En séance, nous allons d’abord reconnaître cette voix intérieure sans la juger, puis comprendre d’où elle vient — souvent d’anciennes expériences où il fallait “faire mieux” pour être acceptée.
Peu à peu, à travers la conscience et des outils issus des thérapies cognitives et comportementales (TCC), cette phrase se transforme :
elle devient « je fais de mon mieux, et c’est suffisant pour aujourd’hui ».C’est dans ce mouvement que la pensée cesse d’être une ennemie et devient une alliée de régulation.
Nous apprenons à créer un dialogue intérieur plus juste et plus doux, à remettre du réalisme dans le mental et de la tendresse dans la manière de se parler.Ce travail n’efface pas les pensées négatives — il les replace dans un cadre plus humain.
Et quand la pensée, l’émotion et le corps se réalignent, c’est souvent là que le calme revient naturellement.Grâce à des outils issus des TCC, nous apprenons à :
repérer les pensées récurrentes et leur impact sur les émotions,
- comprendre d’où elles viennent,
- et créer un dialogue intérieur plus bienveillant, plus réaliste, plus apaisant.
- C’est une façon de réconcilier le mental et le cœur, la clarté et le ressenti.
Une alliance entre sensibilité et rigueur
Je crois profondément qu’il n’y a pas à choisir entre la science et la sensibilité.
Entre les approches validées par la recherche et celles qui passent par le corps et l’intuition.
L’une éclaire, l’autre relie.Ce qui est fascinant, c’est que notre manière première de réagir – vouloir comprendre, corriger, transformer, se contrôler, lutter – est une réponse humaine, universelle, mais souvent inconsciente.
Elle vient d’un réflexe du mental et du système nerveux qui cherche à nous protéger de la douleur.
Et pourtant, cette façon de faire, aussi sincère soit-elle, ne fonctionne pas à long terme.
Elle entretient, sans qu’on s’en rende compte, les mêmes schémas de tension, de culpabilité ou d’impuissance.
Nous essayons de nous “réparer” avec les outils mêmes qui ont créé l’épuisement.Ce n’est pas une faute : c’est un manque de connaissance.
On ne nous apprend pas à écouter le corps, à reconnaître nos émotions, ni à comprendre ce qui se joue biologiquement, émotionnellement et psychologiquement en nous.
La société valorise l’analyse, la performance, la maîtrise — rarement le ressenti, la lenteur, l’écoute et la régulation.Pourtant, toutes les recherches récentes en psychologie, en neurosciences et en thérapie intégrative montrent que tout passe par le corps.
Chaque pensée, chaque émotion, chaque souvenir s’y inscrit sous forme de tension, de mouvement, d’élan ou de contraction.
Et c’est justement en apprenant à écouter ce langage corporel, à le reconnaître et à le laisser s’exprimer, que nous pouvons rompre les cycles répétitifs et retrouver un apaisement durable.Ce processus n’est pas magique, il est naturel.
Il ne demande pas de “changer qui on est”, mais de découvrir comment on fonctionne réellement.
Et quand on commence à le comprendre et à l’expérimenter dans le corps, le combat cesse.
La vie devient plus fluide, plus simple, plus légère.
Non pas parce qu’il n’y a plus d’émotions — les émotions sont le cœur de la vie, la signature même du vivant.Tant que nous avons un corps, nous ressentirons.
Mais ces émotions cessent alors d’être perçues comme des ennemies ou des inconforts à éviter.
Elles deviennent des mouvements naturels, des vagues que l’on accueille sans se laisser submerger.
On ne cherche plus à s’en débarrasser : on apprend à danser avec elles.
Et c’est là que naît la véritable liberté intérieure.
En résumé
Mon approche est :
Humaniste, parce qu’elle met l’humain et la relation au centre ;
Cognitive et comportementale, parce qu’elle propose des outils concrets pour apaiser les pensées et les comportements ;
Somatique et émotionnelle, parce qu’elle considère le corps comme le guide de la régulation ;
Validée par la recherche, parce qu’elle s’appuie sur les apports récents des neurosciences et des thérapies intégratives ;
Intuitive et incarnée, parce qu’elle s’adapte à chaque femme, dans sa singularité.
Le corps sait avant la tête.
Comprendre éclaire.
Ressentir libère.
Et c’est dans la rencontre des deux que naît la paix intérieure.
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